L’histoire de Saint-Mont se tisse depuis plus d’un millénaire. Avec des origines qui remontent à l’époque médiévale, les premières traces de la culture de la vigne dans cette région sont attestées dès le XI siècle par les moines bénédictins. Ces derniers, installés au cœur de ce sud-ouest fertile, n’étaient pas seulement des hommes de foi, mais aussi des bâtisseurs de terroirs. Ils ont patiemment façonné les parcelles en terrasses sur des sols argilo-calcaires et de galets roulés, offrant une diversité rare propice à l’épanouissement de la vigne.
Avec le temps, ce travail a été poursuivi par des générations successives de vignerons avides de préserver ce patrimoine. C’est ici que la force des cépages autochtones a trouvé refuge, résistant à l’uniformisation moderne. Tannat, Pinenc (ou Fer Servadou), Arrufiac, Petit Courbu et Gros Manseng se partagent aujourd’hui l’essentiel de l’appellation, incarnant à la fois une vigueur ancestrale et une originalité recherchée.